Médecine : faut-il opérer, docteur ChatGPT ?

Quand l’IA déferle sur la santé, elle offre au praticien une assistance aussi précieuse qu’incontournable. Reste la question de l’éthique.

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        Performance. À l’HEGP, à Paris, le Pr Bibault, oncologue, travaille avec le robot CyberKnife, qui permet de délivrer de très fortes doses de radiothérapie de façon extrêmement ciblée.
À l’HEGP, à Paris, le Pr Bibault, oncologue, travaille avec le robot CyberKnife, qui permet de délivrer de très fortes doses de radiothérapie de façon extrêmement ciblée. © Xavier POPY/REA

Temps de lecture : 3 min

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Qui n'a jamais rêvé d'avoir dans sa cave l'une de ces cabines soignantes des films de science-fiction ? Il suffirait de s'allonger sous un dôme de verre et un bras robotisé soignerait tous nos maux en un instant grâce à de mystérieux rayons. On en est loin… Mais dans l'imagerie médicale, par exemple, l'intelligence artificielle est déjà utilisée pour pointer au radiologue toutes les anomalies décelées en quelques secondes, contre plusieurs minutes pour l'œil humain. Mieux, la machine pourra bientôt les comparer avec une base de données de millions d'autres visuels et rechercher toutes les pathologies possibles sur l'ensemble de l'image, au lieu de se concentrer sur une suspicion précise, comme l'homme le fait.

« L'arrivée de ChatGPT-4 est une révolution qui permet d'envisager des outils...

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Commentaires (3)

  • Timéo Danaos

    "... Elle offre au praticien une assistance aussi précieuse qu’incontournable... " ?

    En plus du risque que le praticien s'en remette à l'IA les yeux fermés.
    DANGER !

  • BAUVAN

    Certains dirigeants de ce monde et qui tiennent le sort de tous entre leurs mains par les décisions qui sont les leurs, devraient prendre conseil auprès de ChatGPT pour savoir au moins où s'arrête la raison et donc où commence la folie...

  • Pyrrhon

    Sur ce sujet important et complexe, la prudence imposerait d'être plus explicite en décrivant mieux les systèmes d'intelligence artificielle appliqués au diagnostic médical qui, s'ils sont effectivement performants en imagerie et en oncologie, ne sont pas destinés à figurer dans un smartphone pour l'orientation vers un service spécialisé ou un généraliste. C'est un raccourci embarrassant.