- Agroéquipement

Inspecteur technique F/H

Inspecteur technique F/H

On compte sur le Responsable technique pour...

  • Assurer le suivi et l’assistante technique auprès des distributeurs et des concessionnaires
  • Mettre en place des plans d’inspection et vérifier leur application
  • Effectuer des mises en service et des démonstrations de machines
  • Rapporter les informations du terrain vers le constructeur
  • Suivre l’application des garanties
  • Assurer la formation du personnel des réseaux de distribution
  • Développer la vente de pièces de rechange et de services (contrat de maintenance, extension de garantie…)

Son profil

  • Bases solides en mécanique, hydraulique, électrique, électronique...
  • Attrait pour le secteur agricole
  • Réel goût de la satisfaction client
  • Aisance relationnelle
  • Rigoureux
  • Aptiture ai travail en autonomie comme en équipe
  • Pédagogue

Les formations possibles

  • BTSA GDEA (génie des équipements agricoles)
  • BTS TSMA (techniques et services en matériels agricoles)
  • CQP conseiller technique clientèle en agroéquipement
  • BUT génie mécanique et productique
    N.B. : la maîtrise de langues étrangères est souvent appréciée

Où exercer ?

Chez un constructeur, un importateur ou un distributeur de matériels agricoles

Quelle rémuénration ?

A partir de 30 K€

Ses perspectives d'évolution

Évoluer vers un poste de responsable produits, de commercial·e ou de directeur·trice technique.

Consultez la fiche Inspecteur technique pour en savoir +

Témoignages

Carl Bedouet, inspecteur technique chez Amazone France : Un métier au contact des machines et des hommes

Passionné depuis tout jeune par l’agriculture et le matériel agricole, Carl Bedouet n’a jamais envisagé de travailler
dans un autre domaine. Aujourd’hui, il est inspecteur technique chez un constructeur de machines agricoles.

Quels sont votre formation et votre parcours ?
Carl Bedouet : J’ai débuté par un BEPA agroéquipement au lycée agricole de Derval, en Loire-Atlantique, et j’ai poursuivi par un Bac professionnel agroéquipement, toujours dans le même établissement. J’ai complété mon cursus scolaire par un BTS génie des équipements agricoles, également au lycée agricole de Derval. Cette orientation vers l’agriculture et le machinisme s’est faite naturellement. J’ai toujours aimé cela, c’est une passion depuis le plus jeune âge. Enfant, j’allais tous es mercredis chez mon oncle qui était éleveur, mais déjà, j’étais plus attiré par les engins agricoles. Suite à mes études, j’ai effectué deux saisons de récolte des pommes de terre en Beauce et une saison de moisson dans une exploitation au nord de l’Eure-et-Loir. Après cela, j’ai passé mes permis poids-lourd et super lourd. Puis, en 2010, j’ai été embauché en tant que technicien chez un constructeur de matériel agricole, dans mon département d’origine, la Loire-Atlantique. Enfin, en novembre 2013, j’ai intégré la société Amazone France en tant qu’inspecteur technique. Il s’agit d’un constructeur allemand qui produit une vaste gamme de machines de travail du sol, semis, fertilisation et pulvérisation.

Quelles sont vos missions au quotidien ?
C. B. : J’assiste notre réseau de concessionnaires dans les mises en route de produit auprès des clients agriculteurs. Il s’agit de matériels neufs pour lesquels je présente les caractéristiques techniques et montre le fonctionnement de l’appareil. Une autre de mes missions concerne la formation des techniciens de concessions. Je leur présente les nouveaux produits ou les évolutions sur les machines déjà existantes au catalogue. Je gère également le suivi du service après-vente, les garanties et fais remonter les éventuels problèmes techniques au siège, en Allemagne. Il m’arrive aussi parfois  de lancer et de suivre des machines de présérie. Globalement, en saison, je suis un peu plus sur le terrain chez les agriculteurs, à suivre les machines. Sur la période « hivernale », je vais plutôt être chez les concessionnaires, notamment pour les sessions de formations des techniciens. La semaine, je navigue beaucoup de concession en concession. Mon secteur couvre six départements (28, 41, 37, 86, 78 et 27).  mon lieu de résidence étant situé à peu près au centre de cette zone, je dors peu fréquemment à l’hôtel et arrive à rentrer chez moi tous les soirs. Tous les lundis, je travaille depuis mon domicile. Cette journée est dédiée à la partie téléphonique, les notes de frais, l’administratif, les garanties, etc. Bref, tout ce que je n’arrive pas à faire quand je suis en déplacement. Enfin, je consacre souvent mon vendredi pour gérer les urgences.

Qu’est-ce que vous aimez dans votre métier ?
C. B. : Ce que j’aime dans ce métier, c’est que les tâches sont diversifiées et variées. J’aime aussi faire de la route et les déplacements sur les différents secteurs. Cela me permet de voir différents types d’exploitations et de concessions. J’apprécie également le côté relationnel, que ce soit avec les agriculteurs ou le personnel des concessions. Et en tant que passionné de machines agricoles, pouvoir suivre leur évolution technique est un réel plaisir. C’est un secteur en constante évolution, ce n’est pas monotone. Ce travail me permet de suivre l’actualité du machinisme. J’ai aussi la chance de travailler au sein d’une entreprise qui dispose d’une grande variété de machines. Je peux passer d’un déchaumeur à un semoir pneumatique, ou à un distributeur d’engrais. Enfin, j’apprécie la flexibilité de ma fonction et le fait de gérer mon  emploi du temps comme je le souhaite.

Que conseilleriez-vous à une personne qui voudrait faire ce métier ?
C. B. : D’abord, d’être passionné par l’agriculture et le machinisme. Ensuite, d’aimer le contact humain et les déplacements sur le terrain.

— Willy DESCHAMPS (Tribune Verte 3011)