Crise de vocation dans les palaces Contenu réservé aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
Les hôtels de luxe ont eux aussi vécu le départ de milliers de salariés après la crise sanitaire. Pour susciter de nouvelles vocations, ils doivent innover et transformer en profondeur une industrie encore traditionnelle et hiérarchisée.
Par Joséphine Boone
Deborah, 22 ans, arbore un maquillage et une coiffure impeccables. Ils surmontent une silhouette longiligne, sobrement vêtue de noir. Elle se tient droite, parle posément, semblant avoir pleinement intégré les codes du milieu. « Depuis que j'ai 8 ans, je rêve de travailler dans l'hôtellerie. J'ai la passion », sourit l'étudiante en deuxième année à l'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL), en Suisse. Elle a de qui tenir : ses deux parents ont toujours travaillé dans l'hôtellerie.
Attablée dans l'un des nombreux restaurants de l'institut, elle liste point par point comment elle voit les prochaines années de sa carrière. Elle est déterminée, et dans deux ans, elle pourra intégrer l'un des prestigieux hôtels de luxe qui jalonnent le pays helvétique. Ou peut-être ira-t-elle dans un palace à Paris, Londres, Rome. Ou même à l'autre bout du monde, selon les occasions.
Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium