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Le gouvernement lance une stratégie nationale pour les métiers d’art

Le plan prévoit de s’appuyer sur les manufactures publiques, véritables conservatoires de gestes, comme celle de Sèvres. MAXPPP/IP3 PRESS/MAXPPP

EXCLUSIF - Ce mardi, la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, et la ministre déléguée à l’artisanat et aux PME, Olivia Grégoire, annoncent un vaste plan destiné à soutenir ces métiers qui assurent l’éclat de l’art de vivre français. Et qui tous font appel à la main.

Aussi éclectiques que pointus, mais assurant la survie de secteurs d’excellence, les métiers d’art méritent enfin l’attention des pouvoirs publics. Deux ministères, Bercy et la Culture, se sont mis de concert pour donner un avenir à un secteur fragilisé, avec un grand plan sur trois ans. En septembre, Rima Abdul Malak avait déjà dressé des pistes de réforme, depuis le site industriel mosellan de Meisenthal, dédié à la fabrication et à la promotion du verre. Elle avait estimé que la réussite des métiers d’art pouvait et devait être dupliquée. Depuis, des dizaines d’heures de consultation ont abouti à un constat général en demi-teinte pour ces métiers d’art. Avec une moyenne d’âge de 55 ans, les artisans verriers, doreurs, archetiers, calligraphes, brodeurs et bien d’autres peinent à transmettre leur geste, si ce n’est leur entreprise, où ils œuvrent souvent seuls. Les tensions sur les recrutements sont vives, parents et éducateurs déconseillant aux jeunes de plonger dans le travail manuel…

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1 commentaire
  • Kieu56

    le

    C'est un bon début mais les métiers d'art sont des métiers qui exigent énormément d'heures de travail une solution pour les préserver serait de baisser conséquemment les charges afin d'améliorer leur rentabilité. De plus cela rendrait des produits de qualité accessibles à un plus grand nombre.

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