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Le surtourisme est déjà de retour en France

Des touristes se dirigent vers le Mont-Saint-Michel le 19 mars 2023. Un mois plus tard, le site a accueilli 60.000 visiteurs en quatre jours, avec un pic le 19 mai. Mathieu Pattier / Ouest France/PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP

DÉCRYPTAGE -L’affluence record de certains sites pendant le week-end de l’Ascension a pris de court leurs gestionnaires. Mieux gérer des flux de visiteurs à l’année demande un courage politique et d’accepter de fixer des limites.

En mettant un coup d’arrêt brutal au tourisme, la pandémie de Covid avait aussi mis fin à ses excès: la surfréquentation des sites les plus visités. Édiles, riverains et professionnels du tourisme s’étaient pris à rêver à la fin du fléau du surtourisme, qui abîme les destinations préférées. D’une part, les experts pensaient que les touristes, habitués à la distanciation sociale, fuiraient les rassemblements de foules. D’autre part, les professionnels du tourisme avaient profité de cette pause forcée pour prendre des mesures et mieux réguler les flux de visiteurs.

Las. Le week-end de l’Ascension a douché leurs espoirs. Chassez le naturel, il revient au galop… Sans surprise, les Français comme les étrangers - tous de retour, à l’exception des Chinois - ont plébiscité les grands classiques touristiques. Pis. Les affluences records ont été mal anticipées, ruinant l’expérience des visites et dégradant l’image de certains sites. Du Mont Saint-Michel au zoo de Beauval en passant par les jardins…

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7 commentaires
  • Reinedufleuve

    le

    Et autre solution : que les journalistes arrêtent de faire de la pub pour les lieux surfréquentés et parlent des nombreux endroits intéressants où il n'y a personne...
    Dans le Luberon, par exemple, vous avez des balades extraordinaires où vous ne croiserez pas plus de 10 touristes en comptant les chiens.

  • Simbou

    le

    Ils n’ont qu’à limiter les œufs pour faire les omelettes de la mère Poulard

  • Ouulalala

    le

    Je vois pas le problème à mettre système de réservation en place. Ça garantit une visite agréable pour les touristes et les sites peuvent anticiper et gérer convenablement tout le monde y gagnerait. Le coup de l accueil des pèlerins au mont st Michelest une pauvre excuse. Il faut s adapter si ils veulent assurer un bon accueil

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