Tennis : manque d’argent, solitude... la lutte quotidienne des sans-grade du circuit

Leo Raquillet, Sascha Gueymard Wayenburg et Maxime Chazal.

Leo Raquillet, Sascha Gueymard Wayenburg et Maxime Chazal. BENOIT ARRIDIAUX POUR « L’OBS »

Reportage  Loin des sunlights de Roland-Garros, dont la prochaine édition s’ouvre le 22 mai, des centaines de joueurs, classés au-delà de la 300e place mondiale, rêvent de se faire une place au soleil. Ils sillonnent l’Europe et perdent beaucoup d’argent. Une vie solitaire, souvent éprouvante. Reportage au tournoi d’Angers.

Trois courts en enfilade, de la terre battue. Tribunes de fortune, vides en ce début de semaine. Le son, reconnaissable entre mille, des coups de raquette sur la balle. Les « ah ! », les « putain ! », cris de rage ou de désespoir. A Angers ou à Roland-Garros, la même détresse quand tout déraille. Les mêmes colères contre l’arbitre. La même sidération après la défaite. Mais pas les mêmes gains : 3 239 euros pour le vainqueur du tournoi d’Angers. Plus de 2,3 millions pour celui de Roland-Garros.

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A l’ombre des Djokovic, Alcaraz ou Nadal, un prolétariat du tennis, anonyme, invisible, court le cachet à travers le monde, rongé par cette seule obsession : l’argent. Non pas l’espoir d’en gagner. Seulement celui de ne pas en perdre trop.

Le tournoi d’Angers, disputé du 16 au 23 avril, appartient à la catégorie des « Futures », troisième division du tennis, derrière les circuits ATP – l’élite – e…

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