Les artistes passent en mode start-up Contenu réservé aux abonnés
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De nouveaux modèles apparaissent, inspirés des incubateurs de start-up, mieux adaptés aux besoins et pratiques actuels des plasticiens. A l'instar de Poush, qui propose un accompagnement et une mise en réseau, de même que la Bourse Révélations Emerige. Un défi pour la scène française, encore sous-cotée à l'international.
Par Martine Robert
Incubateur, pépinière, accélérateur de développement… Un vocabulaire plus familier aux start-up qu'aux artistes. Et pourtant, dans l'art contemporain, protéiforme, il peut aussi être compliqué pour les jeunes créateurs de trouver des locaux adaptés, de financer des moyens de production parfois sophistiqués, de se constituer un réseau, d'obtenir une visibilité à l'international.
Selon le ministère de la Culture, on comptait avant le Covid 66.600 artistes visuels en France, concentrés à 39 % dans l'agglomération parisienne, et surreprésentés dans les grandes villes, parce que les lieux de formation et de diffusion sont là. L'origine sociale influe aussi sur la chance de devenir un artiste professionnel : près de 40 % de ceux qui y parviennent ont un parent CSP+.
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