Publicité
Réservé aux abonnés

Relocalisations d’usines: le mouvement est amorcé mais s’inscrit sur un temps long

L’usine ArcelorMittal de Dunkerque (Nord) fait l’objet d’un important projet de décarbonation. PIERRE BEAUVILLAIN/AFP

DÉCRYPTAGE - La principale motivation des entreprises tient à leur volonté de s’assurer un approvisionnement fiable. Pour autant, la dynamique se heurte à des freins.

Relocaliser en France la fabrication des médicaments jugés stratégiques. L’objectif est au cœur de la visite qu’effectue Emmanuel Macron en Ardèche, sur le site d’Aguettant, ce mardi. Les pénuries de médicaments, paracétamol et amoxicilline en tête, ont été nombreuses ces dernières années.

«Nous finalisons une liste de 300 médicaments importants, parmi lesquels une cinquantaine pour lesquels nous dépendons fortement des importations extra-européennes, et sur lesquels nous concentrons nos efforts de relocalisation en France et en Europe», confie Roland Lescure, ministre délégué en charge de l’Industrie.

Une volonté étatique qui devrait être suivie d’effets. «Le président va annoncer de nombreux projets de relocalisations de médicaments (ce mardi, NDLR), précise le ministre. Cela fonctionne car, au-delà du soutien public, les industriels ont envie d’être ancrés dans les territoires où ils produisent.»

Cette stratégie de relocalisation est portée par Emmanuel Macron depuis la crise du Covid…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Relocalisations d’usines: le mouvement est amorcé mais s’inscrit sur un temps long

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
1 commentaire
  • Hugues Henri

    le

    Plus d'un an pour rédiger une liste de 300 médicaments, ce ministre n'a pas l'air bien efficace.

À lire aussi

LFI : Mathilde Panot convoquée par la police pour «apologie du terrorisme»

LFI : Mathilde Panot convoquée par la police pour «apologie du terrorisme»

La présidente du groupe LFI à l’Assemblée est convoquée dans le cadre d'une enquête ouverte à la suite d'un communiqué du groupe parlementaire publié le 7 octobre, jour de l'attaque du Hamas contre Israël. Mélenchon dénonce un «événement sans précédent» ayant pour but de «protéger un génocide».

Regarder la vidéo