Université: la grande offensive des militants de l’écriture inclusive
DÉCRYPTAGE - Après avoir investi la communication des facultés, ce combat idéologique s’étend désormais aux cours et aux examens.
«Votre réponse (…) peut se faire en français standard ou inclusif, avec la forme d’inclusivité que vous maîtrisez. Dans l’énoncé, les mots présentant une marque de genre non binaire ou commun sont suivis lors de leur première occurrence d’un astérisque.»
Précision apportée par deux professeurs de l’université Lyon 2 qui, le 10 mai, ont proposé à leurs étudiants en droit un cas pratique comportant les termes «als» (comprendre «ils» ou «elles»), «touz» («tous»), ou «auz» («eux»). À la fac, la bataille idéologique autour de l’écriture inclusive vient de franchir un nouveau cap, avec l’arrivée de l’écriture «non binaire» dans un examen.
Un langage fait de néologismes - sur le modèle du fameux «iel», entré en 2021 dans l’édition numérique du Robert -, pensé pour représenter des personnes «non binaires» (qui ne se sentent ni homme ni femme). Il se propose de «dépasser l’hétéronormativité», qui «reproduit la bicatégorisation des sexes», et d’«adapter la langue à leur réalité», expliquent les militants…
anonyme
le
Dans la constitution il est marqué que la langue en France est le français : ce sabir militant est donc hors la loi et il faut l'interdire et virer les profs qui l'utilisent, ca fera réflechir les autres.
StewartVaughan
le
Compliquer la langue française avec l'écriture inclusive va simplement accroître l'hégémonie de la langue anglaise. Dommage.
el zozor
le
L'écriture dite inclusive est en fait très discriminante : elle exclue carrément les non binaires, les queers, les "indéterminés " , " intermédiaires " et autres " + " .