Santé en Île-de-France : les 5 leviers pour éviter que les urgences craquent cet été

Vacances riment avec plan Orsec pour l’hôpital. Alors que le nombre de lits diminue, comme chaque été, l’objectif est de ne pas saturer les urgences tout en préservant l’accès aux soins. Passage en revue des mesures annoncées par l’Agence régionale de santé (ARS).

A l'approche des vacances estivales, l'Agence régionale de santé rappelle aux Franciliens de ne pas courir aux urgences pour tout, afin d'éviter une saturation (Illustration). LP/Carole Sterlé
A l'approche des vacances estivales, l'Agence régionale de santé rappelle aux Franciliens de ne pas courir aux urgences pour tout, afin d'éviter une saturation (Illustration). LP/Carole Sterlé

    « Une urgence à 48 heures, ce n’est pas comme une urgence à 2 heures. » Le compte à rebours estival est lancé et la comparaison lancée ce mardi au siège de l’Agence régionale de santé (ARS) par sa directrice générale, Amélie Verdier, vise à appeler les Franciliens au discernement. Le message est une fois encore de ne pas courir aux urgences pour tout. Surtout au moment où les soignants aussi prennent des congés.

    À quoi faut-il s’attendre en Île-de-France ? Une offre réduite, c’est certain, des lits sont toujours fermés l’été, mais les autorités tablent sur « un capacité à 80 % » entre le 10 juillet et le 27 août 2023. L’an dernier, les tensions les plus vives s’étaient fait sentir en juillet.