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SNU : le gouvernement travaille sur des stages sur le temps scolaire au lycée

Dès la rentrée de septembre et sur la base du volontariat, les établissements ou les enseignants pourraient « se positionner » sur des « appels à projets » qui impliqueront la participation, pour les classes concernées, à ces séjours.

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Publié le 20 mai 2023 à 09h29

Temps de Lecture 3 min.

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Un militaire français explique à des jeunes comment jouer à un jeu de guerre stratégique sur la base aérienne 116 de Luxeuil-Saint-Sauveur (Haute-Saône), lors du service national universel, le 24 juin 2019.

Le gouvernement continue de chercher la voie pour étendre le service national universel (SNU), cher à Emmanuel Macron. Alors que le chef de l’Etat a acté que le dispositif ne serait pas rendu obligatoire dans l’immédiat lors d’un entretien au Parisien le 23 avril, le cabinet de la secrétaire d’Etat à la jeunesse chargée du dossier, Sarah El Haïry, a lancé cette semaine des discussions avec les syndicats enseignants pour leur exposer le projet d’organisation de séjours du SNU sur le temps scolaire pour les lycéens, selon une information révélée par Politis et dont Le Monde a eu confirmation.

« Il s’agit de permettre à davantage de jeunes de participer au SNU et de créer des opportunités, de le faire en collectivité, par établissement ou par classe », explique Sarah El Haïry au Monde, précisant que les discussions, qui associeront aussi les fédérations de parents d’élèves, s’amorcent juste et que les modalités ne sont « pas arrêtées ».

Créé en 2019, le SNU est composé d’un « séjour de cohésion » de douze jours pour les jeunes de 15 ans à 17 ans volontaires, puis d’une mission d’intérêt général de quatre-vingt-quatre heures. Pour le moment, les adolescents y participent individuellement et les séjours sont organisés durant les vacances. A partir de la rentrée de septembre, le gouvernement souhaite que des établissements ou des enseignants puissent « se positionner » sur des « appels à projets » qui impliqueront la participation, pour les classes concernées, à ces séjours sur le temps scolaire. « Il n’y aura rien d’obligatoire, les familles ou les élèves pourront refuser d’y participer, comme pour les voyages scolaires », assure la secrétaire d’Etat, ajoutant que « tous les frais seront pris en charge ».

« Ça ne sera pas bénévole »

Selon les premières présentations faites aux syndicats, les « projets » devront s’articuler avec les enseignements par disciplines, et pourront porter sur des thématiques diverses, comme la transition écologique, la question mémorielle ou encore le sport. L’hypothèse que les professeurs participant – qui pourront encadrer les séjours de cohésion – soient rémunérés dans le cadre du « pacte enseignant », dispositif par lequel les professeurs volontaires pour effectuer de nouvelles missions seront rétribués à partir de septembre, a été mise sur table. « Les modalités ne sont pas définies, mais il est certain que ça ne sera pas bénévole », précise Sarah El Haïry. La secrétaire d’Etat est également favorable à ce que la participation des élèves puisse être valorisée dans leur dossier Parcoursup, « au même titre que la reconnaissance de tous les engagements ».

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