J0 2024 : à l’Insep, dans l’intimité des champions français

Le mythique centre sportif installé dans le bois de Vincennes (Paris XIIe) prépare depuis des dizaines d’années les sportifs français. À un peu plus d’un an de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, l’Insep, dont Le Parisien devient le partenaire, se met à l’heure olympique.

Paris (XIIe), bois de Vincennes, le 14 juin. La halle Maigrot, inaugurée en 1965, abrite sous son emblématique charpente une piste d’athlétisme et un anneau de course de vitesse. LP/Jean-Baptiste Quentin
Paris (XIIe), bois de Vincennes, le 14 juin. La halle Maigrot, inaugurée en 1965, abrite sous son emblématique charpente une piste d’athlétisme et un anneau de course de vitesse. LP/Jean-Baptiste Quentin

    À l’entrée de l’Insep, le compteur donne déjà le ton. Dans un peu plus de 400 jours s’ouvriront les Jeux olympiques de Paris, et le coq, symbole des équipes de France, pose un regard attendri sur les 561 athlètes (inscrits sur les listes élite, senior, relève ou reconversion) qui, quotidiennement, préparent les échéances sportives à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep). Un centre officiellement créé en 1975, dans la lignée des établissements de Joinville (Val-de-Marne).

    Au cœur du bois de Vincennes (Paris XIIe), non loin de l’hippodrome, les bâtiments en briques rouges issus des années 1930 s’étendent jusqu’aux installations sportives. La halle Joseph-Maigrot — inaugurée en 1965 par le général de Gaulle qui, après l’échec des JO de Rome en 1960 (5 médailles, aucun titre), a souhaité donner au sport français les moyens de ses ambitions — abrite sous son emblématique charpente une piste d’athlétisme et un anneau de course de vitesse. Les cyclistes tricolores se préparent désormais à Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), dans un joyau de futur site olympique, mais les ombres de Florian Rousseau et Grégory Baugé planent encore.