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Ces chefs d’entreprises industrielles qui voient dans l’immigration une réponse aux pénuries

L’industrie a besoin de main d’œuvre. H_SUTTHICHAI/sutthichai - stock.adobe.com

Selon Bpifrance, ils ne sont que 30% à prévoir des recrutements d’étrangers.

La proposition a beau avoir fait bondir la droite, le gouvernement tient à la régularisation de travailleurs immigrés employés dans les métiers en tension, portée par le projet de loi immigration. Car, au-delà de sa dimension politique, cette question représente un enjeu économique pour le pays. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, l’a encore redit dimanche dernier, au micro de Radio J: «Dans un certain nombre de secteurs professionnels, notre pays ne fonctionnerait pas sans immigration.»

L’industrie en fait partie, alors que l’enjeu de réindustrialisation de la France est de plus en plus prégnant. Le ministère du Travail y relève ainsi des tensions de recrutement depuis plus de dix ans, multipliées par six depuis 2015. Une étude de Bpifrance Le Lab (auprès de 2 454 PME et ETI industrielles) montre même que 62 % des dirigeants de petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) industrielles déclarent avoir des difficultés régulières à recruter, 64 %…

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1 commentaire
  • dutch

    le

    Je n'ai rien contre 'impatriation temporaire d'étranger sous la responsabilité des entreprises, comme le font les pays du golfe. En revanche, régulariser des fraudeurs, non! Pour une raison évidente. Je voudrais voir rétablir la pénalisation du séjours irréguliers, et bien sûr des expulsion, et des sanctions pour les employeurs. .

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