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Fête de la musique : pour les artistes amateurs, une occasion de se produire « quel que soit son niveau », voire de « se faire repérer »

Que ce soit en empruntant un bout de trottoir ou en jouant sur le parvis d’un troquet, ces artistes vivent le 21 juin comme une grande célébration accessible à tous, voire comme un potentiel tremplin.

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Publié le 21 juin 2023 à 18h00, modifié le 22 juin 2023 à 12h46

Temps de Lecture 4 min.

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Raphaël Ingardin, 26 ans, est clarinettiste amateur. Et cet ingénieur de profession, membre de l’harmonie municipale de sa commune natale bourguignonne depuis dix ans, ne tarit pas d’éloges sur la Fête de la musique : « N’importe qui, seul ou en groupe, quel que soit son niveau, son style, peut jouer. Et puisqu’on vient écouter de la musique gratuitement, on se fiche que ce ne soit pas de la grande musique ! Le public est davantage bienveillant et indulgent qu’à un concert payant ou lors d’une cérémonie officielle. »

C’est un rendez-vous devenu incontournable : la Fête de la musique revient mercredi 21 juin pour une 41e édition, permettant comme chaque année de mettre à l’honneur des milliers d’artistes, le plus souvent amateurs. Pour l’occasion, Le Monde a demandé à plusieurs de ces musiciens et chanteurs qui ne vivent pas de leur art ce que représente cet événement pour eux.

Grégory Blachier, 42 ans, fait partie de ces artistes amateurs qui se produiront mercredi soir. Il jouera devant le pas de porte d’un bar du 14e arrondissement de la capitale, avec son groupe de reprises de rock des années 1990-2000, les Five Drunk Daddies, pour la deuxième année d’affilée, aux côtés d’autres artistes. Celui qui est journaliste à la ville est « le chanteur et lanceur de confettis » du groupe créé en 2021, comme il s’amuse à le dire. Il a participé à de nombreuses Fêtes de la musique depuis son adolescence, que ce soit dans son Sud-Est natal ou à Paris, avec différents groupes nés et défaits au fil des années.

De la place pour tous, dans un esprit festif

Il assume ses paradoxes : « La Fête de la musique, c’est un moment que j’adore quand je joue, mais que je déteste quand je ne joue pas, tellement elle peut être bruyante et finir parfois par mal tourner. » Ce qu’il aime le plus retrouver à chaque fois qu’il y joue, « c’est ce côté un peu fête du village, pas prise de tête, où tout le monde est là pour partager un moment. On joue devant un public plus enjoué que d’habitude, on partage une bière, on se marre, on voit des gens qu’on ne reverra peut-être pas, et c’est ça qui est chouette ! », résume-t-il.

Un état d’esprit enthousiaste totalement partagé par Tiphaine Meunier. « Ce qui me plaît tant dans cette fête, c’est la spontanéité, la bonne ambiance et le fait que tout le monde puisse monter sur scène », souligne l’artiste de 28 ans, baptisée « Daphne Brixton » sur scène et qui tente de se lancer sérieusement dans la musique depuis près d’un an. La chanteuse et musicienne de pop folk, installée à Paris, se rappelle d’ailleurs avec joie la première et pour l’instant unique édition de la fête lors de laquelle elle s’est produite devant un public, l’année de ses 15 ans : « C’était dans un bar, à Paris. On était venu voir un groupe jouer, et j’ai eu la chance de monter sur scène, à l’invitation du musicien, pour interpréter quelques chansons. Pour moi c’était magique ! »

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