Entreprises recherchent soudeurs désespérément Contenu réservé aux abonnés
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En manque de main-d'oeuvre dans la soudure, mais aussi la maintenance et la chaudronnerie, les industriels tirent la sonnette d'alarme. Le plan de réduction des tensions de recrutement vient d'être ouvert à douze métiers clés de l'industrie, dont les soudeurs.
Comment réindustrialiser la France sans soudeurs ? Face au manque criant de main-d'oeuvre dans cette profession, la simple question inquiète les chefs d'entreprise. La dernière étude de l'Observatoire paritaire de la métallurgie et de l'Opco 2i, menée cette année et portant sur l'analyse des tensions de recrutement , sur ce métier notamment, a de quoi faire frémir. « L'insuffisance très nette des capacités de formation initiale représente un risque important dans un contexte de grands programmes industriels pour certains secteurs clés de la branche tels que l'énergie, le naval ou l'aéronautique », soulignent les auteurs de l'enquête, signée des cabinets MBJ et Helevato.
Rien que pour les soudeurs - actuellement plus de 34.000 -, les besoins de recrutement se chiffrent à près de 5.000 personnes à ce jour et à plus de 8.000 dans les projections de cinq à dix ans. « Or, l'appareil de formation ne répond aujourd'hui qu'à 60 % pour ce seul métier. La situation est particulièrement alarmante et va s'aggraver si rien n'est fait », s'alarme David Derré, directeur emploi et formation à l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), qui attend beaucoup des réformes attendues de l' apprentissage , du lycée professionnel et de Pôle emploi .
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