« On sait leur parler » : comment les collégiens « ambassadeurs de la nutrition » ont convaincu leurs copains

La première promotion de l’Académie populaire de la santé, en Seine-Saint-Denis, qui compte 22 adolescents, élèves dans trois collèges du département, a multiplié les opérations auprès de ses camarades. Objectif : manger des légumes frais et de saison

Villepinte (Seine-Saint-Denis), mercredi 14 juin. La première « Ado Académie », une opération du conseil départemental, a permis à une vingtaine d'adolescents d'être formés aux bonnes pratiques de la nutrition. Ils ont également été guidés pour organiser des événements de sensibilisation auprès de leurs camarades. LP/Elsa Marnette
Villepinte (Seine-Saint-Denis), mercredi 14 juin. La première « Ado Académie », une opération du conseil départemental, a permis à une vingtaine d'adolescents d'être formés aux bonnes pratiques de la nutrition. Ils ont également été guidés pour organiser des événements de sensibilisation auprès de leurs camarades. LP/Elsa Marnette

    Apprendre à faire la différence entre un concombre et une courgette, privilégier les fruits et légumes de saison, limiter les apports en sucre… En quelques mois, les élèves de la première promotion de l’« Ado Académie », lancée par le département au début de l’année dans la foulée de l’Académie populaire de la santé, ont pris à bras-le-corps le sujet de la nutrition. Les 22 ambassadeurs, tous collégiens en Seine-Saint-Denis, viennent d’obtenir leur diplôme, qui valide leurs capacités à « devenir des relais d’information sur l’alimentation et l’activité physique auprès de leurs camarades et de leur entourage ».

    « Nous avons choisi de nous concentrer sur ce thème de la nutrition car c’est un souci en général, et en Seine-Saint-Denis encore plus qu’ailleurs, quand on pense aux questions d’obésité et de maladies cardiovasculaires », explique Jean-Marie Blanchoz, responsable du pôle éducation et promotion de la santé au conseil départemental. En 2014, 14,8 % des adolescents âgés de 17 ans et vivant dans le 93 étaient en surcharge pondérale, contre 9,9 % en Île-de-France, selon une étude menée par l’Observatoire régional de la santé.