Du labo à la start-up : comment le CNRS se réinvente Contenu réservé aux abonnés
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Laboratoires en commun avec des industriels, start-up portées par des chercheurs… Depuis l'arrivée d'Antoine Petit à la tête du CNRS en 2018, l'institution scientifique cherche à « valoriser » ses résultats scientifiques dans le monde de l'entreprise. De nouvelles incitations pour les chercheurs, mais qui se font « à moyen constant », déplorent-ils.
Par Leïla Marchand
On peut avoir 80 ans passés et toujours vivre avec son temps. Vénérable institution créée en 1939, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'emploie à casser son image, celle d'une « science fermée », avec des chercheurs phosphorant en autarcie dans leurs labos. Objectif : multiplier les ponts avec l'extérieur. En priorité avec le monde de l'entreprise.
« Notre effort consiste à être à l'écoute des aspirations de la société, à ce que la recherche publique soit davantage en phase avec les problématiques sociétales actuelles, comme la transition énergétique ou le changement climatique », expose Jean-Luc Moullet, directeur général délégué à l'innovation. Le poste de ce diplômé de Polytechnique et des Mines a d'ailleurs été créé à l'arrivée d'Antoine Petit à la tête du CNRS, début 2018, comme un symbole de la nouvelle orientation que le nouveau PDG - renouvelé à son poste en 2022 - souhaite donner à l'institution.
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