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Le portrait

Caroline Goldman, dans l’exercice de ses sanctions

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La psychologue pour enfants qui vit son métier avec passion critique l’éducation dite «positive» et ne craint pas de poser des limites.
par Virginie Bloch-Lainé
publié le 2 juin 2023 à 17h45

C’est elle, la mère Fouettard ? D’autoproclamés gentils veulent faire de Caroline Goldman la méchante parce qu’elle critique, sans prendre de gants, les défenseurs de l’éducation dite «positive», c’est-à-dire (très) permissive, et qu’elle pointe la logique commerciale qui va avec. Psychologue clinicienne pour enfants d’inspiration psychanalytique, Caroline Goldman est favorable aux limites éducatives et au time out. Cela consiste à envoyer l’enfant qui dépasse les bornes dans sa chambre pour qu’il se calme, et pour que les parents se calment peut-être aussi, par la même occasion. Daniel Marcelli, professeur émérite de pédopsychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, a rencontré Goldman dans son service : «C’est une personnalité passionnée et pugnace. Elle a été bien formée et elle appuie ses propos sur une pratique. En ce qui concerne le time out, tout est affaire de gradation. Des parents cinglés qui attachent leur enfant au radiateur ou qui le mettent dans le placard, j’en ai vu.» S’opposent à Caroline Goldman des militants qui tiennent à bout de gaffe la psychanalyse et dont la chef de file s’appelle Isabelle Filliozat, c

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