
L’accord devrait faire date. Les dentistes ont signé, vendredi 21 juillet, une nouvelle convention avec l’Assurance-maladie. La négociation conventionnelle, qui intervient tous les cinq ans pour définir les règles, notamment tarifaires, entourant l’exercice des chirurgiens-dentistes, a abouti à la signature des deux principaux syndicats représentatifs – la Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL) et Les Chirurgiens-dentistes de France (CDF). Une première. « Nous avons réuni un large consensus », s’est réjoui le patron de l’Assurance-maladie, Thomas Fatôme, dont les propos concernent aussi les financeurs, le texte ayant été paraphé par les organismes complémentaires.
« Cette convention porte une orientation forte sur la prévention, comme nous le défendons depuis trente ans, avec l’ambition d’aller vers une génération “sans caries” », salue le docteur Patrick Solera, à la tête de la FSDL, qui n’avait pas signé la dernière convention, en 2018, ni la précédente, et dont 72 % des représentants ont cette fois approuvé le texte.
Les enfants, adolescents et jeunes adultes de 3 ans à 24 ans vont désormais avoir accès à un examen bucco-dentaire – au tarif majoré – pris en charge intégralement chaque année, contre tous les trois ans jusqu’ici. Pour cette génération, les soins « conservateurs » (ceux qui visent la conservation de la dent) seront en outre revalorisés de 30 % pour les chirurgiens-dentistes. Cela doit permettre d’éviter ensuite « le recours aux actes prothétiques et implantaires tout au long de leur vie d’adultes », peut-on lire dans la convention.
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