Le projet d'école vétérinaire à Limoges entre les mains du ministère

Un rapport du CGAAER devra évaluer la pertinence de cette implantation à Limoges en termes de démographie vétérinaire et d'installation des jeunes diplômés dans les territoires concernés et aussi d'un point de vue financier et juridique.

© PhilippeGraillePhoto - Adobe

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Le ministère de l'Agriculture étudie la possibilité d'apporter son soutien à la création d'une cinquième école nationale publique vétérinaire à Limoges (Haute-Vienne) : un rapport du CGAAER* est attendu « d'ici la fin de l'année », a indiqué le ministre Marc Fesneau lors d'une séance de questions orales au Sénat, le 1er juin.

Le rapport évaluera la pertinence de cette implantation en termes de démographie vétérinaire et d'installation des jeunes diplômés dans les « territoires concernés » (« Limoges et son environnement ») et aussi d'un point de vue financier et juridique.

Projet porté par la région depuis 2020

« C'est sur cette base (...) que se fera la décision du ministère », a déclaré le ministre.

Le projet porté par la région Nouvelle-Aquitaine depuis 2020 « semble hélas au point mort » dans l'attente du feu vert du ministère de l'Agriculture, déplore le sénateur de la Haute-Vienne Christian Redon-Sarrazy (socialiste). Il interpellait, le 1er juin, Marc Fesneau sur la « déprise » vétérinaire dans la région et la nécessité de créer une nouvelle école pour former plus d'étudiants.

« Première région agricole d'Europe et de notre pays, la Nouvelle-Aquitaine souffre d'une chute de près 20 % en cinq ans du nombre de vétérinaires spécialisés en animaux de rente et elle n'est pas la seule région dans cette situation », a-t-il souligné.

* CGAAER : Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1668

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