Les petits cultivateurs accusent les géants céréaliers de s’accaparer le peu d’eau disponible. Comment partager ? Faut-il irriguer autrement ? Agriculteurs et scientifiques cherchent des solutions.
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Publié le 26 juillet 2023 à 15h00
Quelques mètres au-dessus des silhouettes attaquant les moissons, la rencontre du jet d’eau et des rayons du soleil fait éclore de petits arcs-en-ciel. On approche des 30 degrés et les champs de maïs du Marais poitevin sont abondamment arrosés par des asperseurs, et ce malgré les restrictions ordonnées par la préfecture. « Entre midi et 18 heures, c’est actuellement interdit, détaille Rémi Laurendeau, maraîcher bio à Vançais, dans les Deux-Sèvres, au volant de sa camionnette qui nous transporte de parcelle en parcelle. C’est un non-sens d’arroser par cette chaleur, puisqu’une bonne partie de l’eau s’évapore, mais les céréaliers le font malgré tout parce
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