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L’enseignement supérieur face à une baisse du nombre d’inscrits, sauf dans le privé

A la rentrée 2022, le nombre d’étudiants a diminué pour la première fois dans le public, en raison d’une démographie moins favorable. Mais le privé reste attractif.

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Publié le 29 juillet 2023 à 07h22, modifié le 30 juillet 2023 à 04h15

Temps de Lecture 3 min.

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Des élèves de l’Ecole internationale de manga et d’animation (EIMA) assistent à un cours de dessin, à Toulouse, le 9 février 2023.

Une baisse des effectifs pour la première fois depuis quinze ans. En 2022-2023, les effectifs étudiants dans l’enseignement supérieur ont diminué de 1,5 % pour atteindre 2,93 millions, soit une baisse de 44 000 étudiants, d’après le ministère de l’enseignement supérieur. Mais ce recul est contrasté : alors que le nombre d’inscrits dans l’enseignement public diminue (−3,1 %), il continue d’augmenter dans le privé (+ 3,3 %).

« Cette baisse intervient après les fortes croissances liées aux nombreuses naissances au début des années 2000, puis un taux de réussite au baccalauréat exceptionnel en 2020 », indique la note flash de la sous-direction des systèmes d’information et des études statistiques. Le nombre de bacheliers a en effet chuté de 3,2 % entre les sessions 2021 et 2022, selon les chiffres de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance. Celui des néobacheliers poursuivant dans l’enseignement supérieur a lui baissé de 3,5 %.

Sur le périmètre des universités au sens strict (hors établissements membres ou composantes), la baisse du nombre d’inscrits s’observe dans tous les cursus (– 3,4 %), mais surtout en licence. Les bachelors universitaires de technologie sont aussi boudés par les étudiants (– 6,8 %) de même que les classes préparatoires (– 2,6 %). Deux formations qui avaient déjà connu une baisse en 2021.

Les académies de Guyane (– 8,9 %), Limoges (– 6,7 %), Corse (– 5,3 %) enregistrent les plus fortes baisses. Les étudiants d’Ile-de-France représentent plus d’un quart des inscrits (27 %). Les principales académies de province – Lyon, Lille, Nantes, Toulouse, Rennes et Bordeaux – accueillent, elles, 34 % des effectifs.

Une offre de formation parfois floue

Le secteur privé, lui, se porte bien et accueillait 767 000 étudiants (+ 3,3 %), soit 26,1 % des effectifs du supérieur en 2022, une part qui ne cesse de croître depuis 2017 (hausse de 5,1 points). Ce secteur, dont font partie la quasi-totalité des écoles de commerce, de gestion et de comptabilité, se divise entre le privé lucratif et le privé non lucratif, sans que le gouvernement distingue encore quelle part des étudiants est formée dans l’un ou l’autre.

Le nombre d’étudiants augmente dans les formations d’ingénieurs hors université (+ 1,2 %). C’est aussi le cas des écoles de commerce, gestion ou de comptabilité (+ 2,4 %). Toutefois, cette croissance est moins importante que les années précédentes : entre 2017 et 2021, les inscriptions avaient progressé annuellement de 8,3 %. Ce sont finalement les formations en apprentissage qui remportent tous les suffrages (+ 14,1 %) mais la hausse est moins marquée qu’en 2021, où les effectifs avaient bondi de 43,2 %.

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