Le marché automobile encore loin de retrouver ses sommets
Les pénuries de semi-conducteurs s’estompent mais le niveau des commandes reste modeste.
Les grains de sable qui grippaient les rouages de l’industrie automobile mondiale tels que les pénuries de semi-conducteurs, les à-coups de l’approvisionnement et de la logistique ont-ils été définitivement éliminés, trois ans après le début d’une crise à répétition? À entendre les dirigeants des grands groupes automobiles, dont les performances au premier semestre ont dépassé les attentes, ces soucis appartiennent au passé.
Toyota, le numéro un mondial vient de publier des résultats trimestriels en forte hausse grâce à une production plus fluide. BMW relève même ses prévisions de marges d’exploitation. Chez Renault et chez Stellantis, la crise des composants électroniques est quasi terminée. Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis, évoque même une résolution «à 95 %» du problème.
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Pour autant, les vannes de la production automobile et des ventes vont-elles s’ouvrir en grand ces prochains mois et retrouver leur niveau de la «belle époque»? En fait, la situation est contrastée d’une…
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