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«À la rentrée, les élèves auront-ils encore le temps de faire des maths et du français?»

Depuis quelques années, les certifications diverses censées valider les nouvelles exigences inventées par le ministère de l’Éducation nationale se sont ajoutées les unes aux autres, au point de dévaloriser les matières autrefois jugées centrales. 401226176/Chinnapong - stock.adobe.com

TRIBUNE - L’historien Stéphane Ratti s’inquiète de la multiplication des certifications diverses, nouvelles exigences inventées par le ministère de l’Éducation nationale, que doivent valider les élèves de collège et de lycée.

Stéphane Ratti est professeur émérite d’histoire de l’antiquité tardive à l’université de Bourgogne-Franche-Comté. Dernier ouvrage paru (dir.): Histoire Auguste et autres historiens païens, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2022.


Pensez-vous, chers parents, que vos enfants feront encore du français, des maths ou de l’histoire au collège à la rentrée? Il faudrait pour cela que les élèves et leurs professeurs en aient encore la force, le courage et… le temps.

Qu’on en juge: depuis quelques années, les certifications diverses censées valider les nouvelles exigences inventées par le ministère de l’Éducation nationale se sont ajoutées les unes aux autres. On connaissait l’ASSR, l’Attestation scolaire de sécurité routière, niveau 1 et niveau 2. Admettons que, obligatoire en fin de classe de troisième, un tel certificat puisse être utile, éventuellement pour limiter les conduites sans permis (ou les favoriser?). Mais connaissez-vous le Pix, une certification au numérique, soit, soyons précis

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212 commentaires
  • Pyrene

    le

    Et ce soir Macron rajoute à la liste la lecture d'un texte sur les valeurs de la société, par semaine, suivi d'un débat ! Effectivement, quand vont ils faire des maths et du français ?

  • NetJ

    le

    Le nivellement par la base est un dogme depuis des années dans le public… et puis cela fait aussi le business des écoles privées où les politiques placent leur progéniture sans avoir honte… ensuite on connaît la chanson… on se dit écolo, socialiste, on se veut proche du peuple…

  • Martin précheur

    le

    Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi l'inamovible nomenklatura qui peuple le ministère de l'éducation s'obstine à détruire l'école.

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