Pénuries de main-d'oeuvre : pourquoi les branches professionnelles misent sur les chômeurs Contenu réservé aux abonnés
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Les branches professionnelles veulent former davantage de chômeurs, quitte à empiéter sur les prérogatives des régions. La réforme France travail imposera-t-elle un Yalta ?
Par Alain Ruello
Les effectifs sont encore modestes mais prometteurs en ces temps de pénuries de main-d'oeuvre, même si elles s'apaisent un peu : les branches professionnelles, via leurs opérateurs de compétences, les Opco, misent de plus en plus sur la formation des chômeurs, chasse gardée des régions dont c'est une des compétences légales.
Un peu plus de 46.000 inscrits à Pôle emploi ont acquis des compétences par leur intermédiaire en 2022, contre 30.600 en 2020, selon des chiffres provisoires de l'opérateur public, avec un taux d'insertion jugé unanimement élevé.
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