Inclusion dans les grandes écoles : comment CentraleSupélec veut atteindre 30 % de filles et de boursiers

L’école d’ingénieurs implantée sur le plateau de Saclay veut élargir son vivier de candidats. Avec des actions concrètes comme l’hébergement gratuit pour les concours ou le financement du week-end d’intégration. L’Institut polytechnique de Paris fait de même avec son centre pour l’égalité des chances.

Saclay, 2021. Illustration. L'école d'ingénieurs CentraleSupélec met en place des actions concrètes pour attirer plus de boursiers et d'étudiantes d'ici 10 ans. LP/Philippe Lavieille
Saclay, 2021. Illustration. L'école d'ingénieurs CentraleSupélec met en place des actions concrètes pour attirer plus de boursiers et d'étudiantes d'ici 10 ans. LP/Philippe Lavieille

    Ne pas rester entre-soi et « élargir son vivier ». CentraleSupélec, une école d’ingénieurs installée à Gif-sur-Yvette, sur le plateau de Saclay (Essonne), entend passer à 30 % de jeunes filles et 30 % de boursiers parmi ses étudiants d’ici 2032. Pour y parvenir, elle crée son « centre des diversités et de l’inclusion », avec l’ambition de rendre « la science attractive et d’attirer des jeunes issus de tous les milieux vers des études scientifiques ».

    « En tant qu’institution publique, nous devons prendre notre part dans cet enjeu, estime Olivier de Lapparent, directeur du centre au sein de cet établissement qui compte trois campus en France (Paris-Saclay, Metz et Rennes) et 4 300 étudiants. La diversité et l’inclusion contribuent à l’excellence de notre école, au même titre que la sélectivité et l’exigence académique de nos formations. Par ailleurs, c’est une forte demande des entreprises, nos clients nous réclament des profils de diplômés plus variés. »