Interview

Emmanuel Macron sur l'école : « Il y a trop de vacances et des journées trop chargées »

ENTRETIEN EXCLUSIF 1/5. Vacances scolaires, enseignement de l’histoire, décrocheurs, orientation, salaires des profs : le plan du chef de l’État.

Propos recueillis par , et Valérie Toranian

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Temps de lecture : 9 min

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Qu'est-ce que l'école pour Emmanuel Macron ? Celle de Jean-Michel Blanquer, de Pap Ndiaye ou de Gabriel Attal ? Les trois, mon capitaine ! Le chef de l'État, qui a reçu Le Point pour un grand entretien à lire en cinq parties au fort de Brégançon, (re)met l'éducation au centre de son action. Lutte contre le décrochage scolaire, bataille de l'orientation, organisation des programmes (en histoire, notamment), amélioration du statut des enseignants…

Emmanuel Macron, le grand prof des Français ? « Je suis le président sous lequel les enseignants de la maternelle jusqu'à l'université auront été les plus revalorisés depuis trente ans », assure le chef de l'État. Qui reprend ici une idée lancée par son ancien Premier ministre Édouard Philippe : le raccourcissement des vacances scolaires…

Le Point...

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Commentaires (101)

  • Xuf

    Il a raison ! Les profs français travaillent 144 jours par an, alors que la moyenne européenne est de 183 jours, ils font donc moins que du mi-temps, sans compter les grèves et les arrêts maladie…. Et si on dénationalisait l’enseignement, au moins le primaire, confie au privé, évidemment encadré et contrôlé par l’Etat ? Exemple : un garçon de 13 ans dans le public, humilié par une enfant de 8 ans dans le privé qui lui indique les pronoms possessifs ! Quelle honte !

  • Martinoune

    En 6e en 1959, on était en vacances le 14/7 jusqu’au 1er/10…mais pas de vacances de toussaint, ni de Fevrier... On avait cours ts les jours jusqu’au samedi 16h... J’étais en pension, retour à la maison ts les 15 j... J’avais 11ans, prenais train et bus tte seule... Ts les jours etudes de 17h à 18h45, repas, et etude de 20h à 21h…plus tard dès la 4e... On avait le temps de faire devoirs et étudier leçons …on avait le droit de lire ds la salle d’etude si on avait fait tt son travail…vérifié par une surveillante…
    Le midi, apres le repas... Etude de 13h à 13h45… 3= h et demies/jour…
    Comptez maintenant le nombre d’heures passées à etudier de nos jours…on ne s’étonnera pas des carences…par contre j’entends déjà les protestations des hôteliers…des loueurs etc. …
    Tt le monde n’a pas les mêmes facilités…

  • Jean-Louis

    Tout est loin d'être peigné, mesuré, quantifié, mis en évidence... Etc.

    Existe dans ce XXIème siècle un véritable problème de sollicitation des facultés mnésiques pour engranger de nouveaux savoirs, un constat qui n'est pas spécifique à l'éducation nationale, sans même dépendre des potentialités de chacun d'entre-nous...

    Il faut, dans les conditions d'apprentissage d'aujourd'hui, beaucoup plus de temps que par le passé pour apprendre par cœur un texte, une poésie, une partition musicale, les dialogues d'une scène de théâtre... Etc. , le pré-requis nécessaire à cette mémorisation profonde, étant le plus souvent impossible à obtenir, tant l'écoute et la contraction collective sont fortement perturbées, diminuées, dans la sociologie du temps présent.
    Ici des facultés humaines qui par ailleurs ne se travaillent même plus au sein de cette EN, qui ne peuvent donc plus se bonifier au cours du temps.

    Suivre un cours devient difficile, pour 2 principales déviances, l'individualisme des élèves prenant le plus souvent le pas sur ce collectif silence symbiotique, et le glissement de la phonation de l'orateur utilisant cette langue française d'aujourd'hui, perdant articulation, accentuation tonique, se cantonnant dans un spectre sonore resserré et appauvri, sans ponctuation précise, sans ces nécessaires silences qui permettent raisonnance, persistance cérébrale, de ce qui vient d'être dit.

    Les cours ressemblent de plus en plus aux textos des ados, pour justement gagner du temps et parvenir à figer des emplois du temps toujours plus surchargés de nouveautés...

    Et le problème du multiculturalisme ne peut même pas être résolu par l'utilisation d'une langue commune "l'anglais", tant le corps enseignant francais le possède mal.

    Le déclin n'est que dans notre langue parlée, et Emmanuel Macron voit juste quand il constate qu'il manque beaucoup de temps d'apprentissage, sans voir le floutage de la phontation de cette langue francaise.