Oiseaux rares au service des plus grandes maisons, les plumassiers parent de froufrous bigarrés robes et costumes d’exception. Mais pas question de tout sacrifier à la magie et à la beauté. Pour ces passionnés, l’animal est sacré.
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Publié le 14 août 2023 à 09h12
Dans ses mains, Cyrielle Boutantin tient avec précaution un panache léger, aérien. « Regardez son mouvement, sa souplesse, s’exclame la professeure, elle est caractéristique de l’oiseau de paradis. » Quatre adolescents l’écoutent, les yeux brillants. Georges, Larry, Mickael et Sidi sont élèves au lycée Octave-Feuillet (Paris, 16e), le dernier établissement de France à former à la profession de plumassier. Ce métier ancien compte, dans l’Hexagone, tout au plus une cinquantaine d’artisans, qui œuvrent dans un petit milieu dominé par une poignée de grandes maisons. Lemarié, Maison Février et RD Plumes, où un jeune garçon vient de faire un stage. Il en revient enthousiasmé
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