«On est partis pour trois ans de galère!»: le casse-tête de la rentrée dans les écoles dégradées lors des émeutes
DÉCRYPTAGE - Parmi les 250 établissements touchés durant les violences urbaines, cinq ne rouvriront pas leurs portes début septembre.
Envoyée spéciale à Dijon
La Verrière, Strasbourg, Macôn, Le Petit-Quevilly. Dans ces quatre communes de France, 650 élèves ne pourront pas faire leur rentrée dans l’établissement scolaire qu’ils ont l’habitude de fréquenter. En cause, les émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel au début de l’été. En tout, 250 établissements ont été dégradés dont 13 dans des proportions importantes.
Une course contre la montre s’est alors engagée: pour les bâtiments les moins endommagés, des réparations d’urgence et des installations provisoires afin de permettre une rentrée presque normale en septembre ; pour les groupes scolaires les plus détériorés, une réflexion tout aussi urgente sur la relocalisation des élèves et des équipes.
«Tous les élèves» des établissements touchés «auront une solution de scolarisation», au plus près des besoins «des enfants et des familles», avait promis Gabriel Attal devant les ruines d’une école de La Verrière (Yvelines) le 21 juillet, lors de son premier déplacement en…
Pierre d'Angers
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Qu'est ce qu'on peut être manipulés. Si ces dégradations relevaient d'une catastrophe naturelle je pourrais comprendre. Mais c'est le même gouvernement qui est en charge de protéger les biens et les personnes. Mais Attal est un spécialiste.
Lebinz
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Où sont les commentaires de Mélenchon et LFI qui ont encouragé ces exactions ? L'éducation, dans les quartiers populaires, semble leur être moins importantes que la mise en avant et la récupération des délires de Médine.
club13
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Il faut vite rénover tout ce qui a été détruit ou dégradé afin que tout soit flambant neuf pour les prochaines émeutes