Lycéens sans affectation : une « situation moins tendue » en Essonne mais les mairies restent mobilisées
À chaque rentrée, des dizaines d’élèves se retrouvent sans établissement ou scolarisés dans des établissements éloignés de chez eux. Les maires de Ris-Orangis et de Corbeil-Essonnes ont mis en place des dispositifs pour aider ces familles.
Chaque année, la rentrée se transforme en véritable enfer pour une poignée d’élèves intégrant le lycée en seconde. Dans le pire des cas, certains d’entre eux se retrouvent sans aucun lycée d’affectation, d’autres sont scolarisés dans un établissement loin de leur domicile. Afin de les aider, les villes de Corbeil-Essonnes et de Ris-Orangis (Essonne) ont mis en place des dispositifs. Au début de l’été, la Fédération des conseils de parents d’élèves estimait qu’entre 900 et 1000 élèves du département se retrouvaient sans affectation.
Le maire de Ris-Orangis, Stéphane Raffalli, a lancé le dispositif SOS rentrée dès 2018 afin de trouver des solutions aux élèves non affectés de 15 à 25 ans. « Je mobilise l’administration communale, le point information jeunesse et accompagnement jeunesse. Ils sont en contact avec l’ensemble des acteurs pour trouver des solutions. Les familles sont perdues et c’est le rôle de la puissance publique d’intervenir. » En cinq rentrées, 143 élèves se sont inscrits. Cette rentrée, ils sont déjà 18 à s’être manifestés depuis l’ouverture du dispositif le 28 août. « Et ils seront plus nombreux après la rentrée, assure le maire. Dans la plupart des cas, une solution est trouvée et il y a un suivi post-rentrée. »
