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Reportage

Le tiers-lieu d’Arcueil, «un dispositif qui sert de tremplin vers l’emploi»

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Le tiers-lieu de la ville propose une ressourcerie, des formations et de la restauration, avec au cœur du projet une mission de réinsertion professionnelle.
par Louis Vial
publié le 4 septembre 2023 à 8h06

Etagères remplies de chaussures allant des chaussons pour bébé aux talons hauts, penderies pleines de robes et présentoirs recouverts de pantalons divers et variés… Au premier abord, la Mine d’Arcueil ressemble plus à une friperie branchée qu’à une ressourcerie. Seuls les prix donnent un indice sur le lieu : huit euros pour une veste adulte, ce qui est très bas même pour une friperie où le montant final se calcule plus généralement au kilo.

Dans cet ancien garage automobile de 500 m², au sol en béton ciré bleu, se cachent, derrière les étagères où sont disposés des jouets de seconde main, une scène de concerts, un atelier fablab et une zone de restauration. Le bar offre un expresso pour un euro. Et le midi les plats tournent entre 6 et 9 euros selon la recette du jour. Des prix plus qu’accessibles qui n’enlèvent rien à la qualité ou à la quantité. «Ma plus grande fierté c’est que tout est fait maison. Ma mère m’a appris une cuisine familiale, je ne connais pas la petite quantité», sourit Steven, employé permanent chargé de la partie restauration et de l’encadrement des personnes en réinsertion qui travaillent avec lui.

Un lieu «où les gens s’engagent»

Emelina est celle qui s’occupe du bar, un métier qu’elle découvre alors que sa formation initiale tournait autour du soin des chevaux dans un lycée agricole. Comme pour Adam à la cuisine, qui prépare une pâte à pain pour le futur sandwich de la carte, sa présence à la Mine est temporaire. A 20 ans, le but de son passage est de créer un projet professionne

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