Indication géographique : le label, bientôt européen, peine à séduire les industriels Contenu réservé aux abonnés
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Créée il y a dix ans en France, l'IG pour les produits non alimentaires va être élargie d'ici à 2025 à l'échelle européenne. Malgré l'atout que constitue ce label, seules 14 filières en bénéficient.
L'élargissement européen va-t-il entraîner davantage de filières manufacturées et artisanales vers les indications géographiques (IG) ? C'est ce qu'espèrent nombre de professionnels. Dix ans après sa création en France, ce label, qui met en lien un produit avec son lieu de production et permet de se protéger contre les contrefaçons - notamment asiatiques -, va obtenir une reconnaissance européenne au même titre que les produits agricoles, les vins et les spiritueux. Début mai, le Parlement et le Conseil sont parvenus à un accord sur la proposition de règlement que la Commission a rédigée il y a un an.
Il reste du chemin institutionnel à parcourir. « Cette IG européenne n'entrera pas en vigueur avant fin 2024-2025 » avertit Audrey Aubard, secrétaire générale de l'Association française des indications géographiques industrielles et artisanales. Mais les sièges de Liffol , les porcelaines de Limoges, le linge basque, le granit de Bretagne - parmi ceux qui ont obtenu l'IG - ainsi que les argiles du Velay, la pierre du Midi et les dentelles de Calais - dont les demandes sont en cours d'examen - se frottent déjà les mains.
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