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Abaya: de Marseille à Roubaix, une interdiction respectée mais contestée

Le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal (au centre), au lycée Simone Veil, à Liffré (Ile-et-Vilaine) le 4 septembre. JULIEN DE ROSA/AFP

DÉCRYPTAGE - Aux quatre coins de France, le respect de la règle fixée par Gabriel Attal était scruté de près, notamment dans les établissements où les abayas s’étaient installées l’an dernier.

Avec Emmanuel Magdelaine (Roubaix), Olivier Martocq (Marseille) et Antoine Sillières (Vénissieux)

«l n’y a pas d’incident (…) Les choses se passent bien ce matin», affirmait la première ministre, Élisabeth Borne, lundi 4 septembre, en marge d’un déplacement aux côtés du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, dans une école bretonne. Rien à signaler donc, du côté des services de l’État en ce jour de rentrée scolaire, marquée par l’entrée en vigueur de l’interdiction des abayas et des qamis dans les établissements scolaires.

Sur le terrain, c’est une autre affaire. Si aucun incident n’a été constaté et que les élèves concernés se sont globalement pliés à la règle, le discours est le même, répété à l’envi: «L’abaya n’est pas une tenue religieuse.» Ils invoquent la liberté. Et certains, provocateurs, tentent de jouer avec la règle. À Marseille, au lycée Victor-Hugo, dans le quartier de la Belle-de-Mai, l’un des plus pauvres de France, le passif est lourd. L’an dernier, l’abaya a fait…

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24 commentaires
  • André 75

    le

    Elle veut changer de pays ? Vas y ma grande.

  • justice

    le

    La loi c’est la loi , interdit c’est interdit
    L’Afganistant , l’Arabie Seoudite, les pays de golfe, l’Iran accueilleront volontiers celles qui veulent changer de pays
    Nous nous en rejouirons

  • Loupgris

    le

    Oui c'est un jeu de societe l'abaya.

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