A Strasbourg, l'hébergement d'urgence au secours du logement étudiant Contenu réservé aux abonnés
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Les tensions du marché immobilier se répercutent sur la rentrée étudiante. Certains arrivants sont obligés de recourir à des solutions d'urgence.
Par Bénédicte Weiss
Strasbourg attire fortement les étudiants mais peine à les loger. Sa seule université est placée parmi les 150 premières du classement de Shanghai et compte environ 56.000 inscrits, auxquels s'ajoutent les élèves de formations privées. Comme chaque année depuis environ dix ans, l' Association fédérative générale des étudiants de Strasbourg (Afges), première organisation locale représentative d'étudiants, propose un dispositif d'urgence pour les étudiants de la capitale alsacienne, permettant d'en loger de manière temporaire dans des chambres d'hôtel ou d'auberge de jeunesse. Lancé le 22 août cette année, il court jusqu'au 15 octobre.
Un étudiant strasbourgeois sur deux ne vit pas chez ses parents. Sur le marché privé, pourvoyeur de la moitié des logements selon l'Observatoire territorial du logement étudiant (OTLE), les arnaques pullulent et les prix sont souvent gonflés - en passant par exemple un logement sous l'étiquette de meublé touristique à la rentrée - avec des loyers de l'ordre de 545 euros en moyenne pour un studio, selon l'Afges.
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