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Début de la concertation sur l’attractivité du métier d’enseignant

Le ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, reçoit les organisations syndicales pour notamment évoquer « la formation, les conditions de travail et les évolutions de carrière », alors que la crise de recrutement des professeurs s’enracine.

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Publié le 13 septembre 2023 à 08h58, modifié le 13 septembre 2023 à 11h58

Temps de Lecture 2 min.

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Le ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, lors d’un déplacement au lycée professionnel de l’Argensol, à Orange (Vaucluse), le 1er septembre 2023.

Gabriel Attal réunit pour la première fois, mercredi 13 septembre, Rue de Grenelle, l’ensemble des organisations syndicales représentatives pour parler de l’attractivité du métier d’enseignant. Le ministre de l’éducation nationale ouvre ainsi un cycle de concertation qui doit déboucher sur la présentation d’un « plan global d’ici à la fin de l’année ». Le chantier semble colossal au vu de la crise des recrutements qui s’enracine (3 000 postes n’ont pas été pourvus en 2023, 4 000 en 2022) ou de « l’épuisement des personnels » constaté par leurs représentants.

Sans ordre du jour précis ou de document préparatoire, les syndicats invités restent dans l’expectative. Contacté par Le Monde, le cabinet de Gabriel Attal évoque trois vastes domaines à explorer : « la formation, les conditions de travail et l’évolution des carrières », ainsi que « tous les sujets que les syndicats souhaiteront aborder ».

Sur la formation des enseignants, sans cesse réformée depuis près de trente ans faute de consensus, Gabriel Attal a déjà assuré n’avoir « aucun tabou ». Emmanuel Macron a, lui, évoqué, le 1er septembre lors d’un déplacement dans un lycée professionnel à Orange (Vaucluse), la mise en place d’« une formation dès l’après-bac, professionnalisante, plus visible, qui va nous permettre de mieux planifier nos besoins », et fait référence aux écoles normales, ces structures qui formaient les instituteurs jusqu’au début des années 1990. Un sujet sensible. Lassés des réformes successives, les syndicats, attachés à la mastérisation (la nécessité d’avoir un diplôme de niveau bac + 5 pour devenir enseignant), ne veulent pas que les enseignants du premier et du second degré soient formés différemment.

« Personnels maltraités »

Sur le volet des conditions de travail et de la gestion des ressources humaines, les échanges peuvent partir tous azimuts sur l’accompagnement à l’entrée dans le métier, le suivi de carrière, la formation continue, les possibilités de reconversion, la qualité de vie au travail… « On ne peut pas faire fonctionner l’école avec un nombre de personnels toujours à la baisse et des personnels maltraités », plaide Elisabeth Allain-Moreno, du SE-UNSA, sur ces questions.

Mais, s’il y a bien un sujet que les syndicats ne souhaitent pas voir laisser sous le tapis, c’est celui des rémunérations. Le ministre de l’éducation nationale a eu l’occasion de le dire, en particulier lors de sa conférence de presse de rentrée, lundi 28 août : « La reconnaissance des enseignants est notamment salariale » mais « pas uniquement ». « Quand Gabriel Attal parle de la revalorisation salariale des enseignants, il l’évoque au passé », s’inquiète Catherine Nave-Bekhti, du SGEN-CFDT. « On ne peut pas accepter que ce dossier soit clos », affirme Sophie Vénétitay, du SNES-FSU.

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