Genopole, pionnier de la biologie de synthèse
Genopole fonde en 2008 le 1er laboratoire dédié à la biologie de synthèse en France et participe à la création de la 1re formation à la discipline, le master européen mSSB de l’Université d’Evry Paris-Saclay.
Des spécialistes scientifiques et industriels se concentrent alors sur le biocluster.
Dès 2012, une équipe évryenne concourt à la célèbre compétition internationale de biologie de synthèse iGEM, pilotée par le Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Les biotechnologies : un levier indispensable à la bioéconomie
Aujourd’hui, à Genopole, l’activité en biologie de synthèse s’inscrit dans le développement plus large des biotechnologies industrielles et environnementales, et la construction sur le biocluster d’une filière de la bioéconomie. Les activités se déploient dans les champs de la bioproduction (biocarburants, biomatériaux, biomédicaments…), l’alimentation (protéines alternatives, arôme de synthèse…), la surveillance de l’environnement et la dépollution.
Les laboratoires et entreprises de Genopole sont présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur des Biotech industrielles – formations, R&D, Optimisation, pilotes industriels, industrialisation – et contribuent au développement de la bioéconomie.
La bioéconomie en marche
Outre les enjeux environnementaux, développer la filière de la bioéconomie participe à l’indépendance nationale en ressources et à la naissance de nouvelles industries à forte valeur ajoutée et créatrices d’emplois. L’éclosion de ce nouveau modèle économique repose sur les capacités d’innovation, de croissance et d’industrialisation des start-up de biotechnologies.
Dédié à la R&D en génomique et aux biotechnologies, offrant des dispositifs et services d’accompagnement à la création et la croissance des entreprises biotech, Genopole dispose d’atouts certains pour contribuer à la filière émergente de la bioéconomie.
De nombreux laboratoires et entreprises du biocluster Genopole s’y inscrivent aujourd’hui. L’ambition est de faire du campus un site attractif pour les chercheurs et les industriels du domaine.
Les sciences et technologies du vivant : clé de l’avenir de l’industrie
La révolution industrielle du XXIe siècle sera celle des sciences du vivant.
Des secteurs comme la chimie et les matériaux ou l’alimentation tireront parti des innovations issues des biotechnologies.
PRODUCTION INDUSTRIELLE
🚨 Enjeux
- La chimie fine : un secteur en croissance dont 3% relèvent aujourd’hui de la bioproduction
- Progrès de productivité et gains de compétitivité attendus pour la filière biosourcée et la chimie du végétal
- Prévision de 1 M€ à horizon 2030 (biocarburants, oléochimie, actifs cosmétiques) (source « L’industrie chimique en France 2030 »)
🔎 Applications
- Production biologique/ingénierie métabolique :
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- Micro-organismes (bactéries, levures, algues unicellulaires…)
- Plantes
- Insectes
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- Chimie verte/biocatalyse (enzymes utilisés en biocatalyseurs naturels comme alternative à la chimie de synthèse)
- Chimie biosourcée (utilisant la biomasse)
Les génopolitains (ou anciens) répondant à ces enjeux : Abolis, Algentech, Altar, Ever Dye, Faircraft, Global Bioenergies, Pharming, STH Biotech, Synovance
ALIMENTATION HUMAINE ET ANIMALE, PROTEINES ALTERNATIVES
🚨 Enjeux
- 10 milliards d’humains sur Terre d’ici 2050
- Des besoins alimentaires en croissance de 40 à 60% (selon les sources et les scénarios)
- Tension prévue sur la production de protéines
➡️ Défi d’une alimentation alternative à faible impact sur l’environnement – Nécessité d’explorer de nouvelles sources alimentaires : insectes, algues, agriculture cellulaire, production de protéines par fermentation… - Réduire l’impact environnemental de l’élevage et favoriser l’indépendance nationale :
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- 40% de la surface agricole mondiale (FAO) sont utilisés pour nourrir le bétail 50% (INRA) à 70% (FAO) de la surface agricole mondiale
- Grande dépendance de la France (45%) et de l’UE (65%) en matière de de protéines végétales (soja) pour l’alimentation animale
- Prévision de croissance de l’aquaculture
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🔎 Applications
- Protéines alternatives, nouvelles ressources pour l’alimentation humaine (entrant dans la réglementation « Novel Food »)
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- Elevage et transformation d’insectes
- Culture et transformation d’algues et microalgues
- Ingrédients protéinés par fermentation, issus de levures…
- Agriculture cellulaire
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- Nouvelles sources de protéines et autres nutriments pour l’alimentation animale
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- Elevage et transformation d’insectes
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Les génopolitains (ou anciens) répondant à ces enjeux : Algama, Gourmey, Nextprotein, Nutropy, Standing Ovation, Yeasty, Ynsect
SURVEILLANCE DE L’ENVIRONNEMENT, DEPOLLUTION
🚨 Enjeux
- Température moyenne : +1,1 degré Celsius dû aux émissions de GES d’origine humaine au cours du siècle dernier (McKinsey Global Institute)
- Perte sans précédent d’espèces (ONU)
- Estimation de 4,2 millions de décès prématurés liés à la pollution de l’air ambiant (extérieur) (OMS)
🔎 Applications
- Biocapteurs pour détecter les polluants
- Systèmes biologiques pour capter les polluants, biodépollution
Les génopolitains (ou anciens) répondant à ces enjeux : Biomede, Evaldepol, Laboratoire Watchfrog, Safeinsight
AGRICULTURE DURABLE
🚨 Enjeux
- Réduire les pertes agricoles,
- optimiser l’usage des pesticides
🔎 Applications
- Outil de diagnostic moléculaire des maladies
- Solutions de lutte
- Nouveaux engrais naturels
Les génopolitains (ou anciens) répondant à ces enjeux : Adgia EMEA, Anova Plus, Céaritis, Phagos, Plantik Biosciences
