Tourisme : dans l'hôtellerie, pas de baisse des prix à prévoir Contenu réservé aux abonnés
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La nette augmentation des prix l'an dernier a permis aux hôteliers d'absorber le coût de l'inflation et de restaurer leurs marges. Même en cas de fléchissement de la demande, un retour en arrière semble peu probable.
Par Yann Duvert
A force de tirer sur la corde, va-t-elle finir par rompre ? Dans de nombreux secteurs, la forte augmentation des prix fait craindre un effet boomerang sur la demande, alors que les tensions sur le pouvoir d'achat persistent. Mais dans l'hôtellerie, le phénomène n'inquiète pas outre mesure, malgré des hausses pouvant dépasser 40 % à Paris depuis 2019, selon le cabinet MKG.
D'abord parce que cette politique tarifaire est en grande partie justifiée, font valoir les professionnels. Il a, en effet, fallu compenser la forte hausse du coût de l'énergie, avec des factures qui se sont envolées. En parallèle, le secteur s'est résolu à augmenter les salaires, de 16 % en moyenne, pour faire face à la pénurie de personnel. « Evidemment que les prix ont augmenté, et heureusement », selon Véronique Siegel, présidente de la branche hôtellerie de l'Umih, principal syndicat du secteur. « Depuis 2019, l'inflation est d'environ 15 %. Et au-delà des charges, 95 % des hôteliers ont eu recours à un Prêt garanti par l'Etat (PGE) qu'il faut maintenant rembourser. Cela représente 6 % de leur chiffre d'affaires. »
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