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«Courriers de la honte» au rectorat de Versailles : les raisons d'un fiasco

L'académie de Versailles (ici, le siège du rectorat, le 18 septembre) est la plus grande de France, avec 10 % de la population scolaire totale.
L'académie de Versailles (ici, le siège du rectorat, le 18 septembre) est la plus grande de France, avec 10 % de la population scolaire totale. LUDOVIC MARIN / AFP

ENQUÊTE - Gabriel Attal a indiqué que 55 lettres problématiques avaient été adressées à des familles l'an dernier par les services de cette académie, déjà marquée par l'assassinat de Samuel Paty.

En 2022-2023, l'académie de Versailles a adressé 120 courriers dits de «réprobation» à des familles. Des lettres rédigées par l'Éducation nationale en cas de menace sur ses agents. «Sur ces 120 courriers, 55 semblent poser question», a indiqué lundi le ministre de l'Éducation, Gabriel Attal, précisant que les familles concernées seraient «contactées individuellement».

Alors que les conclusions de l'enquête administrative de l'inspection générale liée au suicide de Nicolas, 15 ans, sont attendues début octobre et qu'un audit a été lancé dans tous les rectorats sur la gestion des cas de harcèlement, Gabriel Attal avait fait le déplacement dans l'académie. «Les travaux vont se poursuivre pour identifier ce qui a mené à l'envoi de ces courriers», a-t-il indiqué.

« Il ne faut pas jeter l'opprobre »

Qui a rédigé ces lettres ? Par qui ont-elles été validées ? Les services concernés avaient-ils conscience du contexte dans lequel elles ont été adressées à des parents ? En l'occurrence, pour les deux affaires connues…

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332 commentaires
  • Philomène

    le

    Les "courriers de la honte" sont en train de devenir des "courriers qui semblent poser problème"... A suivre.

  • Jean Cauchois

    le

    L'article ne donne pas vraiment de raisons pour ce fiasco managérial qu'on ne peut comparer au drame Paty.

  • G2301

    le

    Le sujet du harcèlement devrait être un des sujets numéro 1 du rectorat, depuis le temps qu'on parle de suicides d'ados. Ils auraient dû mettre en place un process avec convocation du proviseur pour enquête interne, soutien aux parents, jusqu'à conclusion de l'enquête et sanction des harceleurs. Cela aurait peut être fait changer les choses. Au lieu de cela, ils se "couvrent". Même dans le privé, j'ai vu ce phénomène, le raisonnement est le suivant : "il vaut mieux ne pas être au courant sinon on peut vous dire que vous êtes responsable si ca tourne mal", la lâcheté poussé au maximum, au lieu de prendre en compte les sujets, et sanctionner, sanctionner, sanctionner.

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