Pouvoir d'achat : le blues des patrons de café Contenu réservé aux abonnés
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Les cafés, qui sont moins de 40.000 aujourd'hui, subissent les arbitrages financiers des clients, qui réduisent leurs dépenses. Un coup dur de plus dans un secteur qui s'érode d'année en année.
Par Léa Delpont
Seront-ils un jour classés « patrimoine immatériel de l'humanité » par l'Unesco ? Les cafés et bistrots y sont candidats, après la baguette en 2022. Créée en 2018, l'association Bistrots et cafés de France a bon espoir de représenter l'Hexagone l'année prochaine. « Pour défendre une espèce en voie de disparition », déplore son président, Alain Fontaine. Et de faire le décompte : « 450.000 établissements après guerre, 200.000 en 1960, 70.000 en 1992, moins de 40.000 aujourd'hui ».
Le chiffre des « débits de boissons », selon la nomenclature de l'Insee, est désormais stable, « mais avec 20 % à 25 % de liquidations chaque année et autant d'ouvertures », souligne Laurent Lutse, président de la branche cafés-brasseries au sein de l'Union des métiers et industries de l'hôtellerie (UMIH).
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