«Nos élèves font face à la pornographie bien plus tôt qu’avant»: l’éducation sexuelle à l’école, un sujet sensible et explosif
DÉCRYPTAGE - Les trois séances annuelles obligatoires en matière d’éducation à la sexualité à l’école ne sont pas toujours respectées.
Trois séances par an, du CP à la terminale. En théorie, la règle en matière d’éducation à la sexualité, énoncée dans l’article L312-16 du code de l’éducation, est claire. Depuis 2001, durant sa scolarité, chaque élève doit bénéficier de ces séances «par groupes d’âge homogène» qui peuvent aborder de nombreux sujets, parmi lesquels «la sensibilisation sur les risques d’une exposition aux contenus pornographiques et la nécessaire prise de recul face à ceux-ci». La réalité est tout autre, comme le rappelle un rapport de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (Igesr) publié en 2021. Lors d’une enquête conduite dans une académie, l’Igesr a ainsi constaté que seuls 15 % des écoliers et des lycéens, ainsi que 20 % des collégiens, bénéficiaient des trois séances normalement obligatoires.
De nombreux parents se satisfont pleinement de la situation, estimant que l’école n’a pas vocation à traiter d’éducation sexuelle. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à le dire publiquement…
X
le
Et si on arrêtait de parler et de montrer du sexe à des gamins, tout simplement.
PA75
le
La sexualité doit être évoquée dans la famille et certainement pas à l’école. Ce n’est pas à l’état d’expliquer aux gamins de 10 ans ce qu’ils doivent penser dans ce domaine (ni dans les autres d’ailleurs).
L’état doit uniquement instruire les enfants mais pas les bourrer d’idéologie !
Ferula001
le
Ce n'est pas le rôle des enseignants de faire des cours sur la sexualité !