Ecoles, collèges, lycées : pourquoi il manque encore tant de profs Contenu réservé aux abonnés
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La promesse d'« un professeur devant chaque classe » à la rentrée sera « tenue », avait assuré Emmanuel Macron. Mais près d'un mois après la reprise, il reste des trous dans la raquette un peu partout en France. Ces carences jettent une lumière crue sur la complexité de « la grosse machine » qu'est l'Education nationale et sur le manque d'attrait du métier d'enseignant.
Sur le tableau de la salle de classe de leurs enfants, ils ont écrit : « J'ai le droit d'avoir un enseignant ! La rentrée n'a pas encore eu lieu pour les CE2 A. » Des parents en colère ont investi la semaine dernière l'école Paul-Langevin B de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, classée en éducation prioritaire. Les élèves n'ont pas de professeur depuis la rentrée.
La promesse d'Emmanuel Macron d'avoir « un enseignant devant chaque classe » est dans toutes les têtes. « C'est un devoir républicain », avait même ajouté le chef de l'Etat. « On dépend de la grosse machine du ‘‘92'', les postes sont distribués en fonction des besoins », leur indique la représentante de l'académie, dépêchée sur place. « Qu'est-ce qu'il faut faire ? Aller voir Gabriel Attal ? » s'exclame une mère. « On ne peut pas trouver des professeurs sous le sabot d'un cheval », leur répond la représentante. « Au XXIe siècle ? Dans un pays développé ? » s'indigne une autre mère. Les parents sont d'autant plus inquiets que le remplacement de l'autre enseignante de CE2, qui doit partir en congé maternité, « n'est pas prévu ».
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