Le nombre d’étudiants augmente, les moyens ne suivent pas : la « colère » gronde à l’université de Créteil
En cette rentrée, l’Upec se retrouve en difficulté avec près de 42 000 étudiants et une dotation qui n’augmente pas suffisamment. Une situation que dénoncent les enseignants de Staps, sur fond de mouvement national. Le président de l’université a été reçu au ministère en début de mois.
Sous un abri vélo, quelques étudiants sont attablés. L’après-midi s’achève à l’UFR Staps de l’université Paris Est Créteil (Upec). « Pas terrible, hein ! » lance cet enseignant. Professeur à la faculté des sports, venu du secondaire, il est mobilisé avec ses collègues pour obtenir une revalorisation des primes liées à leurs missions administratives. Un mouvement national né après la loi de programmation recherche qui différencie le régime indemnitaire des enseignants et enseignants chercheurs, au regard de leur statut.
Réunis en AG jeudi soir, les enseignants de Staps détaillent aux étudiants pourquoi cette rentrée n’est pas comme les autres, pourquoi ils assurent les cours mais plus leurs autres fonctions. À l’administration désormais de composer les groupes de TD, de préparer les stages, le recrutement d’enseignants vacataires… « Cela nous fissure », assure ce prof.