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Dates du bac : la « reconquête du mois de juin » posera des questions d’organisation dans les lycées

L’éducation nationale a fait paraître une note de service annonçant que les épreuves de spécialité auront lieu du 19 au 21 juin 2024. Les programmes ne sont pas modifiés. La communauté enseignante s’inquiète d’ores et déjà de la faisabilité du nouveau calendrier en terminale dans les établissements, ainsi que de la période de stage prévue fin juin pour les élèves de 2nde.

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Publié le 28 septembre 2023 à 19h21, modifié le 29 septembre 2023 à 11h59

Temps de Lecture 3 min.

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Lors d’une épreuve de spécialité du baccalauréat, à Paris, le 20 mars 2023.

Le calendrier du « nouveau » baccalauréat, avec des épreuves de spécialité déplacées de mars à juin, était très attendu des familles et des enseignants. Il a été publié au Bulletin officiel jeudi 28 septembre, et assorti d’un courriel envoyé aux enseignants de lycée. Les épreuves écrites de spécialité pour les élèves de terminale sont donc fixées aux mercredi 19, jeudi 20 et vendredi 21 juin 2024. L’épreuve de philosophie se déroulera mardi 18 juin, et les épreuves écrites anticipées de français vendredi 14 juin. L’épreuve orale anticipée de français se déroulera du 24 juin au 5 juillet et le grand oral du 24 juin au 3 juillet. Les résultats définitifs de l’examen seront diffusés le 8 juillet.

Dans le même document, l’éducation nationale précise que le brevet, examen de fin de 3e, se déroulera lundi 1er et mardi 2 juillet. Dans la soirée, l’éducation nationale a également publié le calendrier de Parcoursup, stable par rapport à l’année dernière, et dont la phase d’admission démarrera le 30 mai. Les élèves auront jusqu’au 14 mars pour formuler leurs vœux et jusqu’au 3 avril pour les confirmer.

Dans sa lettre adressée aux enseignants de lycée, le ministre de l’éducation détaille aussi l’organisation du grand oral, dont le fonctionnement devait être repensé après la suppression des cinq dernières minutes consacrées au projet d’orientation. Il se compose désormais de deux parties de dix minutes chacune : d’abord une présentation, puis un échange de questions-réponses avec le jury.

Dans cette lettre, Gabriel Attal confirme également la création d’une période de stage pour les élèves de 2de, « en entreprise, dans une association ou un service public, d’une durée de deux semaines du 17 au 28 juin ». Le ministre insiste sur sa volonté de regagner le mois de juin, d’ordinaire sacrifié par l’organisation des examens, pour les élèves de 2de : « Afin de parvenir à cette pleine reconquête du mois de juin, essentielle à l’élévation du niveau des élèves, il serait particulièrement souhaitable que les conseils de classe de 2de puissent se tenir le plus proche possible de la mi-juin », ajoute Gabriel Attal.

Problème de vivier de correcteurs

Ce calendrier, très ramassé sur la deuxième quinzaine de juin, a été défendu au journal télévisé de TF1, jeudi, par Gabriel Attal lui-même. « Pour élever le niveau, chaque cours compte », assure-t-il, en promettant que tous les élèves iront en classe jusqu’à la mi-juin.

Cette décision déclenche des réactions variées parmi les organisations syndicales. « C’est la solution qui permet aux élèves de 2de et de 1re d’avoir l’année la plus longue possible », note Jérôme Fournier, du SE-UNSA. « Placer les épreuves de spécialité du 19 au 21 juin signifie que les élèves seront encore dans les lycées au moment des résultats de Parcoursup, salue aussi Alexis Torchet, du SGEN-CFDT. Nous avions alerté sur ce problème : jusqu’ici, ils faisaient face à leurs résultats d’orientation tout seuls chez eux. »

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