Transition énergétique : un déficit mondial de 7 millions de compétences en 2030 Contenu réservé aux abonnés
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La Chine et les Etats-Unis, qui ont de grandes ambitions dans les énergies renouvelables, vont manquer de professionnels dans le secteur. La bonne nouvelle, selon le BCG, c'est que seuls 10 % des métiers en tension nécessitent une formation très poussée.
Par Anne Feitz
Les rapports du GIEC n'ont de cesse de le répéter : dans la lutte contre le réchauffement climatique, chaque dixième de degré compte. Or selon une étude du BCG, le déficit mondial de compétences dans les métiers de la transition énergétique pourrait retarder les efforts nécessaires et entraîner à terme une augmentation de la température de 0,1 °C - toutes choses égales par ailleurs.
« Le secteur énergétique doit fournir à lui seul 60 % des efforts de réduction de gaz à effet de serre nécessaires pour atteindre l'objectif d'une hausse de la température limitée à 1,5 °C », avance François Bastard, du bureau parisien du BCG.
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