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L'aventure de l'éolien offshore ne débute pas au moment de l'installation des turbines en pleine mer, mais bien avant. Elle commence dès l'assemblage des machines à l'usine, principalement dans les zones portuaires. Elle se poursuit pendant l'installation, la mise en service et, enfin, la maintenance sur le long terme. Avec deux métiers à la clef, clairement identifiés lors du Colloque national éolien 2023 : l'inspecteur qualité et le technicien de maintenance.
L'inspecteur qualité intervient principalement lors de la phase d'assemblage en usine et, dans une moindre mesure, en mer. Cette personne est le garant de la conformité et du bon fonctionnement de chaque composant de la machine. « Ils réalisent un certain nombre de tests d'inspection. Ils rapportent les défauts », explique Nelly Rangod, responsable maintenance chez Valemo, filiale du groupe Valorem spécialisée dans l'exploitation et la maintenance de parcs EnR.
Le technicien de maintenance, quant à lui, intervient à partir de la phase d'installation, de mise en fonctionnement et d'exploitation des éoliennes offshore. Son rôle principal consiste à assurer la maintenance, à la fois préventive et corrective, tout au long de la vie de la machine. « Ils partent pour des missions d'au plus quatorze jours en mer, qui donnent lieu ensuite à quatorze jours de récupération à terre. Les équipes se succèdent pendant plusieurs mois. Les techniciens de maintenance aiment à se confronter à des conditions d'intervention différentes et vivre un beau challenge d'équipe », met en avant Nelly Rangod.
Les profils recherchés pour l'éolien offshore ont pu travailler dans l'éolien terrestre, l'aéronautique ou dans des usines de production. Les candidat.es idéaux sont notamment les diplômé.es des filières électrotechniques, car ils ont une bonne couverture de l'ensemble des systèmes à connaître. Les profils venus de la qualité sont également demandés, formés au fil de leur carrière à la technique et dans un contexte industriel.
