«À l'âge des amourettes, moi je gérais l’entrée en Ehpad de ma mère» : la vie inversée des jeunes aidants
TÉMOIGNAGES - Près d’1 million de jeunes âgés de 16 à 25 ans deviennent le pilier d’un parent malade, d’un frère handicapé ou d’un grand-parent fragilisé, selon une nouvelle étude sur ce phénomène de société resté longtemps invisible.
À l'âge où l'on est le centre du monde, Léa a vécu une enfance au second plan. Âgé de deux ans de plus qu'elle, son frère, atteint d'un trouble neurologique rare, concentre l'attention de toute la famille : analyses médicales, allers-retours chez les neurologues, interminables quêtes d'écoles et de prises en charge. «Enfant, c'était ma norme. Mais à l'école primaire, au fil des années, je me suis rendu compte que les autres ne vivaient pas la même chose. Un fossé se creuse », raconte cette jeune femme aujourd'hui âgée de 28 ans.
Son frère a besoin de sociabilité mais son trouble du langage et sa difficulté à saisir les codes l'empêchent d'avoir les interactions qu'il voudrait. Et tous ses déplacements doivent être anticipés. « Cela se transforme rapidement en responsabilité et en charge mentale. Aidante, je l'étais un peu tout le temps à ma manière. Même quand je ne voulais pas m'investir. On vit avec le devoir d'être toujours sur le qui-vive, disponible. Psychologiquement, c'était…
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anonyme
le
Sur d'autres continents, les anciens ne meurent pas seuls dans la canicule. Et les jeunes ne font pas ouin ouin parce qu'un ministre est en bras de chemises au Canada. Les valeurs de l'Occident.
anonyme 46428
le
Ils méritent simplement notre respect pour leur sens des responsabilités
Mr Spoke
le
Se construire c'est affronter le réel, pas vivre des amourettes