Publié le : Dernière Mise à jour : 04.10.2023Par : L. U.Lecture : 4 min.
Dans le secteur de la dépendance, la généralisation du projet personnalisé a permis de sortir d’une vision strictement sanitaire pour privilégier des activités collectives.
« L’animation peut englober toutes les capacités, toutes les attentes et tous les désirs, estime le sociologue Richard Vercauteren. C’est une sorte de rassemblement des possibles. » A l’échelle des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), la loi 2002-2 et sa logique de projets ont surtout eu comme conséquence le développement du métier d’animateur. Jusque-là méconnu, cantonné à de l’occupationnel sans visée thérapeutique, il s’est professionnalisé, permettant de diversifier le prisme unique du tout-médical.« Un vrai vent d’optimisme et de fraîcheur dans le secteur », reconnaît David Séguéla, coordonnateur général du GAG (Groupement national des animateurs en gérontologie), qui voit dans l’émergence de cette profession – appliquée au grand âge – une plus grande attention portée aux aspirations de chacun. Un début de réelle coopération entre médecins, aides-soignants, moniteurs-éducateurs et animateurs.Le deuil du domicilePour la plupart des résidents,…
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