Opinion | Hydrogène, renversons la table ! Contenu réservé aux abonnés
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L'hydrogène décarboné est un des leviers importants de la transition énergétique. Mais il réclame des moyens colossaux, aussi bien en financement qu'en formation, explique Jean-François Copé.
En 2018, le gouvernement a fait un pari audacieux sur l'hydrogène décarboné dans le domaine de l'énergie. L'invasion russe a confirmé le bien-fondé de cette stratégie. En effet, l'injustice géologique a exposé une nouvelle fois notre pays à un cruel dilemme en matière de politique internationale : le mutisme diplomatique ou les représailles économiques. L'hydrogène décarboné offre une troisième voie.
Pas de naïveté dans mon approche : l'hydrogène ne va pas régler tous nos problèmes énergétiques et nous sommes parfaitement conscients des obstacles auxquels il se heurte, tant physiques que technologiques. Mais quand même ! A ce jour, avec 56 réacteurs, le parc nucléaire français est le deuxième plus important au monde derrière celui des Etats-Unis. Il assure les deux tiers de la production d'électricité.
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