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«Ça m’a fait peur»: après Arras, l’inquiétude et l’émotion des élèves

Les élèves du collège Gaston-Defferre, à Marseille, observent une minute de silence, lundi, en l’honneur de Dominique Bernard, le professeur de lettres assassiné vendredi à Arras. Daniel Cole/AP

Partout en France, la communauté éducative a respecté ce lundi une minute de silence. «L’école se tient debout», a insisté le ministre Gabriel Attal, en visite à la cité scolaire parisienne Charlemagne.

C’étaient des vendredis d’octobre. Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie au collège du Bois-d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), tombait sous les coups d’Abdoullakh Anzorov, jeune homme russe d’origine tchétchène rapidement abattu par la police. Le 13 octobre 2023, un enseignant de lettres du lycée Gambetta d’Arras (Pas-de-Calais), Dominique Bernard, était tué par un assaillant fiché S, qui aurait crié «Allah akbar» selon des témoins. Trois autres personnes, un professeur d’EPS, un agent d’entretien et le chef de l’équipe technique de l’établissement, ont été blessées. Le suspect, Mohammed Mogouchkov, né en Russie en 2003, a été interpellé et placé en garde à vue, où il se trouvait toujours ce lundi.

Trois ans après la mort de Samuel Paty et trois jours après celle de Dominique Bernard, les 12 millions d’élèves et les 1,2 million de personnels de l’Éducation nationale ont entamé ce lundi matin leur dernière semaine de cours avant les vacances de la…

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2 commentaires
  • qiqayon

    le

    Arras aura donc un lycée Dominique-Bernard et un lycée Robespierre : une victime du terrorisme et un terroriste.

  • Hugues Henri

    le

    De plus en plus d'enfants vont à l'école avec la boule au ventre, à la fois par crainte du harcèlement scolaire de la part de telle ou telle communauté, et désormais par peur des attentats et agressions, en forte progression depuis quelques années.
    Malheureusement, les parents sont rarement informés de ce qui se passe réellement dans les écoles, où la propagande leur fait croire que "tout va bien". Et lorsque leurs enfants viennent pleurer, ils ont le vieux discours classiques : "tu exagères", "sois fort", "arrête de pleurer", et ne font rien.

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