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Bonne nouvelle

Pas-de-Calais : après la fermeture de Bridgestone, la catastrophe annoncée n’a pas eu lieu

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En mai 2021, la fermeture brutale de l’usine de pneumatiques, avec ses 864 salariés sur le carreau, laissait craindre le pire. Deux ans plus tard, le Béthunois connaît une baisse du chômage impressionnante, portée notamment par l’industrie.
Sur le site reconverti de Bridgestone, le 20 octobre à Béthune (Pas-de-Calais). (Stéphane Dubromel/Hans Lucas pour Liberation)
par Stéphanie Maurice, correspondante à Lille
publié le 24 octobre 2023 à 21h30

La vitrine est belle, une gigafactory de batteries pour véhicules électriques futuristes, avec chaînes robotisées. L’usine d’ACC, un consortium réunissant les poids lourds que sont Stellantis, Mercedes-Benz et TotalEnergies, a été inaugurée en mai, avec tout le gratin politique et économique, à Douvrin (Pas-de-Calais). Elle est un marqueur, celui de la réindustrialisation de la France, avec une filière nouvelle, l’Electric Valley, qui s’implante dans les Hauts-de-France. Pas n’importe où, au cœur de l’ancien pays noir, qui a vécu la fin de la mine. Le symbole est fort : 1 200 emplois annoncés dans les deux ans, à 10 kilomètres du site de Bridgestone, fermé brutalement en mai 2021, 864 emplois supprimés. Le raccourci est facile : voilà des postes pour les ouvriers du pneumatique, qui n’ont plus qu’à se reconvertir. Mais ceux-là n’ont pas attendu l’installation d’ACC pour retrouver du boulot. Deux ans

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