La vitrine est belle, une gigafactory de batteries pour véhicules électriques futuristes, avec chaînes robotisées. L’usine d’ACC, un consortium réunissant les poids lourds que sont Stellantis, Mercedes-Benz et TotalEnergies, a été inaugurée en mai, avec tout le gratin politique et économique, à Douvrin (Pas-de-Calais). Elle est un marqueur, celui de la réindustrialisation de la France, avec une filière nouvelle, l’Electric Valley, qui s’implante dans les Hauts-de-France. Pas n’importe où, au cœur de l’ancien pays noir, qui a vécu la fin de la mine. Le symbole est fort : 1 200 emplois annoncés dans les deux ans, à 10 kilomètres du site de Bridgestone, fermé brutalement en mai 2021, 864 emplois supprimés. Le raccourci est facile : voilà des postes pour les ouvriers du pneumatique, qui n’ont plus qu’à se reconvertir. Mais ceux-là n’ont pas attendu l’installation d’ACC pour retrouver du boulot. Deux ans
Bonne nouvelle
Pas-de-Calais : après la fermeture de Bridgestone, la catastrophe annoncée n’a pas eu lieu
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Sur le site reconverti de Bridgestone, le 20 octobre à Béthune (Pas-de-Calais). (Stéphane Dubromel/Hans Lucas pour Liberation)
publié le 24 octobre 2023 à 21h30
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